HÉRAULT - Vidéosurveillance/Vidéoprotection...entre idéologie et réalisme, entre crainte et confiance
Les 2 mots recouvrent le même objet car la sémantique a évolué. A l'origine, le terme utilisé était celui de vidéosurveillance mais il heurtait certaines sensibilités pour lesquelles le citoyen ne saurait être surveillé, d'où le changement d'appellation plus conforme à ses finalités de protection des citoyens prévues par la loi.
On peut estimer que le terme vidéoprotection est la vision optimiste du terme vidéosurveillance et vice et versa.
En effet, au-delà de son utilisation pour améliorer la sécurité, un dispositif de vidéoprotection peut également servir :
- à gérer l'espace public et à identifier ceux qui le souillent et le dégradent
- à repérer les poubelles qui débordent, les dépôts d'ordures sauvages, les épaves de véhicules (autos, motos, vélos, trottinettes), les tags... afin d'agir sans délai pour mettre fin à ces désordres
- à orienter les secours ou les forces de l'ordre à l'occasion de calamités publiques. (Inondations, séismes, effondrements...)
Les opinions sur cet outil se divisent entre les pour, pragmatiques, les contre, idéologues, et les pour sous conditions, les plus réalistes, la souhaitant strictement encadrée dans ses finalités (énumérées dans l'article L251-2 du code de la sécurité intérieure), sont inaudibles.
Lire la suite